Hier lundi, vers 17h10, l'institutrice Julie Amadis
travaillait au chapitre 6 du livre qu'elle a commencé à écrire.
Elle était assise dans un café-bar du Havre en haut de la plage –
le Week-End- quand elle vit surgir devant elle trois hommes qui
exigèrent qu'elle les suive.
Elle apprendra une heure et demie plus tard, assise au dernier étage de l'hôtel de police, que c'est un simple commentaire écrit sur YouTube qui sera l'unique motif de cette interpellation musclée.
Elle apprendra une heure et demie plus tard, assise au dernier étage de l'hôtel de police, que c'est un simple commentaire écrit sur YouTube qui sera l'unique motif de cette interpellation musclée.
mardi 5 août 2014
En France, quand des puissants veulent votre perte, un simple commentaire YouTube et vous êtes attrapé manu-militari par la police nationale.
Le seul argument utilisé fut « article 78 ».
Les policiers n'utilisèrent pas un seul autre argument et
prétendirent ne rien connaître des raisons de l'interpellation. Les
3 policiers expliquèrent qu'ils ne toléreraient aucune résistance.
Et Julie Amadis fut donc contrainte – sous la menace de la force
physique – de suivre trois policiers en civil. Trois membres
anonymes de la brigade anti-criminalité.
Emmenée – avec l'auteur de ces lignes lui aussi poursuivi pour d'autres textes, des articles de blog – dans une voiture blanche banalisée – à l'hôtel de police, elle apprendra là-bas que c'est un commentaire sur Youtube qui lui vaut cette procédure d'arrestation en public.
Un simple commentaire déposé par cette enseignante pour expliquer au public pour quelle raison l'inspecteur qui l'avait traitée de menteuse en 2008 avait organisé un groupe de dénonciations calomnieuses pour la faire suspendre (le 28 mars 2014) puis la faire exclure sans traitement pour deux ans (un conseil de discipline le 3 juillet dernier)
Emmenée – avec l'auteur de ces lignes lui aussi poursuivi pour d'autres textes, des articles de blog – dans une voiture blanche banalisée – à l'hôtel de police, elle apprendra là-bas que c'est un commentaire sur Youtube qui lui vaut cette procédure d'arrestation en public.
Un simple commentaire déposé par cette enseignante pour expliquer au public pour quelle raison l'inspecteur qui l'avait traitée de menteuse en 2008 avait organisé un groupe de dénonciations calomnieuses pour la faire suspendre (le 28 mars 2014) puis la faire exclure sans traitement pour deux ans (un conseil de discipline le 3 juillet dernier)
UN COMMENTAIRE JUSTIFIANT UNE ARRESTATION PUBLIQUE ?
Le lecteur peut lire infra le commentaire qui – prétendent-ils – justifient une interpellation publique.Aucune insulte, aucun propos diffamatoire. Que des vérités.
Celui qui organisait un complot en 2008 pour faire passer pour menteuse la témoin de l'agression d'une employée municipal contre un enfant de trois ans était traité de menteur.
Quoi de plus légitime que d'utiliser le mot menteur pour quelqu'un qui ment comme un arracheur de dents pour protéger (au moins) trois enseignants ?
POUR AVOIR LE PRÉTEXTE D'UNE ARRESTATION :
LA
POLICE NE LUI ÉCRIT PAS UN COURRIEL
Le commentaire était signé
Julie Amadis. Julie Amadis a un compte Youtube. Parce qu'elle a un
compte Google. Elle a un blog de recherche pédagogique sur blogspot.
Un site de blog appartenant à Google. Tous les utilisateurs de Youtube savent que les comptes Youtube sont reliés à des courriel Gmail et aux comptes Google Plus. Le flic ou le magistrat qui n'a pas encore compris ça devrait prendre sa retraite ou aller s'embaucher comme portefaix sur les marchés du tiers-monde. Les autres tâches seraient trop compliquées pour lui.
Mais cette adresse gmail de Julie Amadis – qui la rend joignable en tous temps en tous lieux – la justice et la police française font comme si elle n'existait pas.
Pourquoi ?
UN SIMULACRE DE CONVOCATION POUR ORGANISER UNE INTERPELLATION PUBLIQUE
Tout simplement pour pouvoir faire un simulacre de convocation et instrumentaliser l'article 78 en organisant une recherche – comme pour les criminels.Ici, la « ruse » a consisté à poster (le 3 juillet ont-ils dit) une convocation pour le 15. Puis à téléphoner. Un coup de téléphone anonyme jeudi dernier : L'appelant se prétend policier mais en disant qu'il ne dit pas son nom) sur son téléphone.
On est en France. Tout est possible ! Etat voyou
bourreau de l'Afrique. Etat protecteur des parents agresseurs
d'enfants. Etat voyou dont un grand nombre d'enseignants tapent leurs
élèves. Sous la protection bienveillante de l'Etat et du ministre Benoit Hamon !
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