L'Havrais Vérité
"Par la suite j’apprendrai, non sans mal, qu’Emmanuel est resté, comme ça, ligoté toute la nuit, soit plus de 12 heures. Il a l’avant-bras droit enflé"
Sylvia Garcia.
Sylvia Garcia.
C'est une mafia protégée d'agresseurs de handicapés qui fait la loi à la Cour d'Appel de Riom.
Les juges voyous de cette Cour d'appel sont les frères jumeaux des juges voyous de la Cour d'Appel de Bordeaux
C'est sur le Facebook de Julie Amadis que je viens de croiser la route de Alain Martin
C'est sous un post en soutien à Marc Fazio que s'est fait ce dialogue.
Julie Amadis a partagé la photo de La Provence.Marc Fazio avait refusé de couper l'eau à des abonnés démunis. Aujourd'hui le conseil de prud'hommes d'Avignon a validé le licenciement de cet employé de Veolia.
http://lpce.co/1cNLzdy
Après être allé voir ce site anti-fa j'ai commenté
Sylvia Garcia avait donné des nouvelles de ses contentieux juste après mes commentaires #JeSuisSylviaGarcia
La mémoire des Grillons (APEAH)… et des Picasso
8 réponses
Plusieurs fois, sur ce blog, j’ai écrit des articles sur ce qu’on peut bien appeler, maintenant, « l’affaire des Grillons », ce foyer occupationnel pour personnes handicapées se trouvant sur la commune de Néris-les-bains et dirigé depuis 2010 par l’APEAH (Association de Parents d’Enfants et d’Adultes Handicapés).
Pour la toute première fois, mon amie Sylvia nous livre, de manière exutoire, le long combat qu’elle mène depuis plus de 3 ans contre l’Omerta qui règne dans ce milieu-là.
Je vous laisse apprécier….
Sylvia raconte :
« La première fois, il y a quelques années, en poussant la porte du foyer les grillons, j’ai ressenti un étrange sentiment… comme si les temps moyenâgeux étaient encore là. Je faisais des remplacements au foyer en nuit comme en journée et 4 mois plus tard un CDI m’a été proposée .
L’ambiance était mauvaise, le directeur et son chef de service étaient en conflit. Les dysfonctionnements nombreux, sous effectifs constants, manque de moyens, des remplaçants inexpérimentés, pas d’analyses des pratiques. Tout était là pour susciter les tensions.
J’ai vu une jeune femme dormir nue au prétexte qu’elle déchirait ses vêtements. Des douches communes situées dans la pièce où se trouvent les WC !
J’ai vu des éducateurs jeter de l’eau à la bouteille sur la têtes des résidants qui ne suivaient pas les consignes.
J’ai entendu une infirmière qui ne voulait pas changer les lunettes qu’un résidant cassait lors d’énervements parce que le trou de la Sécu était important.
J’ai entendu les cris, les menaces, les enfermements à l’infirmerie ou chambre. J’ai constaté des discriminations, des manques d’humanité, des préférences, des exclusions, des mises à l’écart. J’ai appris qu’une famille avait porté plainte pour maltraitance et qu’une employée avait été licenciée. J’ai verbalisé mon exaspération et ma révolte aux éducateurs concernés. En raison de cela, j’ai eu beaucoup de mal à trouver ma place.
« Ma position, mon éthique et mes valeurs dérangeaient ! J’en ai fait les frais et aujourd’hui encore ! »
Les problèmes financiers au foyer ont amené le Conseil Général à faire des démarches pour que l’APAJH (entre autres solutions) reprenne l’établissement. Cela n’a pas abouti et la maison Matisse qui accueillait 5 personnes à Montluçon a fermé suite à leur passage.
Difficultés à installer des projets : Lors de la mise en place d’un projet théâtre que j’avais entrepris, une partie de l’équipe était contre. Aussi, a-t-il mit 1 an et demi avant de voir le jour. Les critiques n’ont pas manqué alors qu’un professionnel venait de Vichy travaillant depuis plus de 20 ans avec des personnes handicapées intervenait sur ce projet !
Nous avons œuvré ensemble pendant 2 ans. Puis, à l’arrivée de l’APEAH, ce projet a été abandonné !
J’ai fait savoir au directeur de l’époque que je cherchais un emploi ailleurs. Il m’a dit de patienter, qu’il n’avait pas beaucoup de « bons éléments »(selon ses propres termes), qu’il ne voulait pas que je parte, que la maison de fonction de direction, une fois mise aux normes, serait ouverte pour une unité de plusieurs personnes en situation de handicap.
« J’ai postulé immédiatement pour y travailler car l’idée d’une petite unité signifiait la possibilité d’une meilleure prise en charge du résidant. »
Les cinq personnes adultes handicapées « choisies » par l’équipe pluridisciplinaire avaient les pathologies les plus difficiles et le fait qu’elles s’installent dans cette annexe, soulageait le groupe 1 et le foyer dans son ensemble. Le nom de Picasso fut décidé sous l’impulsion du Directeur car il posait ainsi un repère, une identité au groupe.
Quelques éducateurs sont venus tous les 2 mois à tour de rôle, ne voulant pas accompagner les usagers sur une période plus longue. Les raisons étaient diverses comme ne pas aimer travailler seul ou la lourdeur du travail à long terme…
Puis une autre « nouvelle direction » de l’APEAH est venue en 2010 avec des méthodes de management plus dures, commençant par licencier le Directeur et en mettant un autre qui ne venait qu’une fois par semaine au foyer.
– Le groupe de cinq personnes vivant à Picasso avait pris des repères, s’y sentait bien (Nathalie y était arrivée très mal en point et avait repris plusieurs kilos. Le kiné faisait le constat de son mieux-être à chacune de ses visites. Les infirmières, aussi, l’avaient constaté et l’ont écrit sur les cahiers d’infirmerie et de transmissions.
Ce groupe, donc, a été renvoyé au foyer en août 2010 (Christiane a pleuré, crié; Sylvie aussi, Nathalie est partie dans un autre foyer, pour Fabien la suite fut difficile, très difficile... quant à Christiane elle fut, un peu plus tard, envoyée dans une maison de retraite où elle mourut quelques mois après y être entrée…)
La nouvelle direction a demandé de « choisir » 5 autres personnes ayant plus d’autonomie pour intégrer Picasso, tout cela dans l’urgence. La suite a révélé des crises et des mal-être surtout pour Fabien.
L’oeuvre des Picasso mis en image par Patrice Gendreau
Quelques mois plus tard, les chefs ont décidé qu’il fallait mettre 3 personnes de plus …
2 éducateurs ont postulé de manière définitive pour me rejoindre à Picasso (dont le DP FO – syndiqué Force Ouvrière – qui était cuistot avant et qui a, bien sur, toujours été du côté du positionnement de la Direction).
J’ai verbalisé à la première grande réunion générale de L’APEAH au nouveau directeur, la souffrance que généraient ces changements extrêmement violents et rapides.
Les usagers, les familles , les tutelles ont été mis devant le fait accompli !
Pas de communication !
Aucun travail de réflexions !…
La nouvelle direction posait ses marques avec une nouvelle chef de service (venant d’un autre univers) et une éducatrice spécialisée en formation de chef de service.
Quelques nouvelles mesures furent rapidement mises en place comme :
– Scinder les équipes en trois avec l’interdiction de communiquer entre nous (se dire bonjour sur les groupes devenait comme transgresser la règle). Le clivage était en place, clivage stratégique !
– Les réunions éducatives, quand elles avaient lieu, se faisaient sur chaque groupe de manière isolée .
– les chefs décident de retirer une jeune femme de Picasso qui restait à l’année au foyer parce que sans famille pour la recevoir hors des murs, afin qu’ une autre personne, qui allait chez elle chaque soir et le weekend, prenne sa place. Et tout cela sans concertation en réunion !
– Un passage à l’acte entre deux usagers du groupe 2 (viol) n’a pas vu l’ombre d’une réunion pluridisciplinaire malgré ma demande. Je ne sais pas si d’autres l’ont demandée. Le silence et le renvoi de Jérémy furent les seules décisions prisent et bien sur sans réunion .
– Quelques mois plus tard, changement de méthodes, les réunions deviennent aléatoires (plusieurs annulées alors que les questions s’accumulent sur le cahier de réunion) ou elles ont parfois lieu avec les trois groupes réunis,
– Le nouveau mot voit le jour un an plus tard : Désenclavement !
– Incohérences et dysfonctionnements sont nombreux, les prises en charges sans analyse des pratiques et sans psychologue.
– l’envoi des personnes en débordements d’angoisse en HP (Hôpital Psychiatrique) fut fréquent et un psychiatre de Chatelard exprima son courroux à la chef, de voir ainsi les usagers arriver en hôpital psychiatrique trop souvent. Il lui sommait de gérer les crises au foyer et cessa de suivre un résidant. Il est à noter que même les pompiers étaient appelés. Une fois, même la gendarmerie est intervenue, pour gérer une crise. C’est un comble, non ? !!!
– Des rumeurs persistantes, dès le mois de juin, annonçaient la fermeture de Picasso (alors que l’équipe dirigeante ne l’annonce toujours pas de manière officielle). Dans la structure un mal-être s’est installé selon la position des uns et des autres à ce sujet. En novembre en réunion j’interpelle la chef de service à ce sujet. Elle parle de restructuration !
« je me demande où est la place de l’usager pourtant mise en avant dans le discours du fonctionnement de l’établissement, le livret d’accueil, la loi de 2002, dans les projets personnalisés, quand la programmation de la maison de Picasso est prévue en bureaux ! Oui en bureaux !! »
Mal-être général, non-dits, l’ambiance est délétère !
– Le groupe 1 n’a pas assez d’espace depuis septembre 2010, alors pourquoi deux salles d’activités restent inoccupées la plupart du temps alors qu’elles peuvent être aménagées en créant une petite unité avec une monitrice éducatrice?
– La commande de sangles pour attacher un usager autiste Fabien, qui est au foyer depuis une quinzaine d’années, fut mise en place. Méthode nouvelle ! Sans réunion, ni concertation ! J’ai verbalisé ma non-approbation à l’équipe de direction comme à mes collègues sur ces méthodes. La chef de service m’a répondu que j’allais contre la décision d’un cadre et que je culpabilisais les équipes quand je me révoltais à le voir attaché avec des draps ou torse nu à 20H15, avec une sangle et dehors, je suis allée dire ce que je pensais à l’éducatrice qui en avait la responsabilité !
Effectivement ! Je dis NON quand éthique et valeurs HUMANISTES sont malmenées.
Fabien « devait être attaché » dixit la chef au moment du repas. Il l’était bien davantage et ça ne gênait personne apparemment.
Un matin par hasard (j’allais à la lingerie puisqu’il manquait des serviettes de bain pour la douche que devait prendre un résidant de Picasso) une collègue vient vers moi et m’informe, les larmes aux yeux, qu’un usager est attaché à un fauteuil roulant et à un baby-foot par des draps !
En réalité il y avait entre 10 et 12 draps.
Je vais voir immédiatement et la scène me choque profondément. Je m’agenouille auprès de Manu et lui demande ce qui s’est passé. Il ne peut me répondre. Ses mots sont confus. Il balbutie, surement à cause des médicaments (combien en a t-il avalé ?) Je lui dis que je vais le prendre en photos et lui fais la promesse de tirer cette histoire au clair .
Par la suite j’apprendrai, non sans mal, qu’Emmanuel est resté, comme ça, ligoté toute la nuit, soit plus de 12 heures. Il a l’avant-bras droit enflé.
Personne n’a rien dit ! Ni le personnel de nuit ! Ni les salariés du matin !
Trois photos sont prises et j’appelle aussitôt la commission de sécurité, CHSCT, au téléphone, Madame … me dit : « je vous comprends mais là je dois aller en réunion ! » L’infirmière qui arrive quasiment en même temps me téléphone à Picasso et me dit être choquée aussi.
L’infirmière m’a téléphoné 2 fois et je lui demandais à chaque fois si elle avait détaché Manu. Elle hésitait à cause de la réaction que pourrait avoir la chef, finalement, au bout de 40 minutes elle libère Manu avec Grégory qui travaille à l’entretien de l’établissement et qui était scandalisé de voir Manu ainsi ligoté avec des draps à un fauteuil roulant et à un baby-foot !!!
Oui, oui vous avez bien lu !
Le lendemain, je vais voir le président de l’APEAH et je me rends compte que les informations qu’il possède à ce sujet sont peu représentatives de la réalité ou alors il me leurre !
Il m’interroge longuement sur le management, sur Manu, sur Fabien…. Il me dit avoir été étonné d’apprendre qu’une sangle avait été commandée pour attacher Fabien….
Très choquée par ce que j’ai vu et par les réactions d ‘une partie des éducateurs qui m’en ont voulu d’avoir alerté la Direction et mon syndicat,
« mon corps n’a plus résisté, ma tension artérielle est montée au dessus de la normale m’obligeant à quitter mon poste de travail pour rentrer chez moi avec arrêt de travail . (L’infirmière et une des deux chefs étaient là , tensiomètre en main). »
– Les mesures de prises en charge du mal-être, de la souffrance d’ Emmanuel, qui durait depuis plusieurs semaines, ont-elles été adaptées à sa juste valeur ? (Expertise psychiatrique, visites régulières chez le psychologue, prise en charge individuelle hors du foyer, réunion pluriprofessionnelle, etc …).
Une chose est sûre c’est que quelques jours après avoir été ligoté, Manu a fait un AVC !
-Suite à ma visite, le Président demande au Directeur du Pôle Autonomie, donc de notre établissement, de mener une enquête interne. Il la fera mais sans m’inviter ! Ce directeur, qui vient du milieu de l’industrie, passe le mardi matin pour signer ce que la chef a préparé et hop, il repart ! Il est directeur de 4 Etablissements !!
– Le directeur me reçoit quelques semaines plus tard, en 5 minutes, pour me dire que l’enquête a été faite et que c’est une contention qui a été pratiquée ! Je lui montre les 3 photos (le visage de Emmanuel n’est pas reconnaissable car j’ai mis du noir dessus) et lorsque je lui demande si je peux lui poser une ou deux questions, il me répond :
« Vous pouvez poser toutes les questions que vous voulez, Mme Garcia, mais je ne suis pas obligé de vous répondre » !
Est-ce cela qui s’appelle la communication ? Pour lui l’enquête a été menée donc il n’a rien à dire de plus !
J’en reste stupéfaite !
L’enquête est partiale. Pire, elle laisse planer le doute sur la différence entre maltraitance et contention. Ce qui conforte une partie de l’équipe sur cette prise en charge reconnue normale puisque commandée par un cadre. Ce qui est grave !
Aujourd’hui, je m’interroge encore sur l’empathie, le respect , la place de l’humain dans le médico-social et des lois de 2002 et le management qui en découle .Je m’interroge sur le sens des méthodes mises en place et je me perds dans les méandres de ces non-sens, de leurs non-sens !
Quelques mois plus tard après avoir dénoncé ce cas de maltraitance, le DG fraîchement arrivé de l’Oise, m’envoie une lettre avec AR pour sanction disciplinaire, recadrage ! Alors qu’avant j’étais « la vitrine du foyer » (ce sont les dires du Directeur lui-même)
Je deviens celle qu’il faut faire taire, plier !
Je suis choquée ! Je leur écrit ce qui se passe au foyer, les méthodes de harcèlement mise en place contre moi !
Ils ne me répondent pas !
FO prend position pour la chef et les 2 éducatrices qui ont ligoté Emmanuel (Les 2 éducs sont à FO)
Un jour je croise Fabien le visage tuméfié, des bleus plein le visage. Je demande à l’éducatrice à côté de lui ce qu’il a, elle me répond la chef l’a poussé, il est tombé ! C’est cette même chef qui m’a fait contrôler à la piscine pour voir si j’entrais bien dans l’eau (mesure unique en son genre au sein de l’APEAH). C’est le maître-nageur qui me l’a dit. Il était en rage de voir de tels procédés!
Puis, vient le temps des Prud’hommes
Je gagne aux prud’hommes après que ces derniers aient fait une longue enquête et même jusqu’au foyer : 1) Atteinte à ma vie privée, 2) discrimination syndicale CGT, 3) rupture judiciaire de mon contrat de travail… Puis, étrangement, je perds à la Cour de Riom en Appel, alors je fais un Pourvoi en Cassation, le dossier est en cours .
J’ai l’attestation d’une remplaçante qui explique avoir vu Manu attaché avec des draps à d’autres moments, d’autres jours !!! Peut-être est ce pour cela qu’une partie de l’équipe parait soudée…
Qui a attaché les autres fois ?
Mon dépôt de plainte pour maltraitance sur personne vulnérable est balayé par le procureur de Montluçon donc je me porte Partie Civile.
La Direction APEAH porte plainte pour diffamation, suite à une information de cette affaire sur le site lefenneccgt.unblog.fr. Nous sommes 5 personnes inculpées (dont Fabrice Preux menotté pour aller chez la juge !! )
Obsolète ! Le droit d’expression face au patronat !
J’ai vu l’ARS 3 fois dont deux fois avec témoins ! Des mots, pas d’action ou si peu, pourtant la première fois, elle me disait avoir peur pour moi ! La dernière fois, elle se tenait la tête en disant : « ça va me retomber dessus » !!! Je lui ai répondu : pour le moment c’est sur moi que ça retombe !
On ne lâche rien
Une pétition est mise en place sur le site : Handi’Gnez Vous
Le PG du Lot et Garonne me soutient et vient même au tribunal avec l’Association Handi’Gnez Vous pour me soutenir ainsi que quelques personnes de la CGT et des Amis de Sud Solidaires…
Le pire dans cette lutte se sont les gens qui savent et qui se taisent, les gens qui, pourtant témoin, ferment les yeux et ont peur de tenir un stylo pour faire une attestation !
Que leur conscience les ronge chaque jour !
Frères ! Au pays des lumières, les plombs ont sauté !
l’Omerta est de mise
l’amnésie est générale !!
.
– LES 3 PERSONNES qui ont ligoté Manu avec une douzaine de draps à un fauteuil roulant et à un baby-foot pendant 12 heures n’ont pas été inquiétées, elles sont toujours au foyer des Grillons!! Cherchez l’erreur ! »
Sylvia, toujours debout !
Au-delà de cette affaire et de ce qu’a subit Sylvia c’est bien la protection des Lanceurs d’alerte qui est remise en cause.
Pendant ces douloureux événements, Sylvia a écrit, beaucoup écrit, des textes et des poèmes. L’un d’eux, sur le foyer des Grillons a même été mis en musique par Les Pieds Sales. Cette chanson a bien entendu suscité une controverse que mon pote Fifi a publié sur son site Regard.actu.
Le chant des grillons
Peut-on s’imaginer ?
Peut-on, en le sachant,
Fermer les yeux
Et puis se taire ?
Comment tenir le rythme
Faire jaillir la lumière
Quand le grillon blessé
Est même ligoté
Sur un rocher de pierre
Il faut bien du courage
Vous me l’avez crié
Pour maintenir le Cap
Face à l’adversité
Sans jamais reculer.
Dans le vide et l’obscur
Se pavane médaillé
Le masque des puissants
Scintillant d’arrogance
Et de médiocrité
Face aux pics, à leurs lames
Vous m’avez conseillée
D’avaler des cachets
Pour limiter ma peine
Quand ils ont tout cassé
Quand ils m’ont amputé.
Oui, vous m’avez trahie
Pour plaire à vos geôliers ,
Esclaves de vous-même
Enchaînés à vos haines
Valets vous resterez !
L’océan de sa fougue
Soulève toute la foule
Et le chant du grillon
Vaincra de l’omerta
Sylvia Garcia( le 10 avril 2013)
Les écrits de Sylvia m’ont été livrés tels quels. Elyse (que je ne connais pas) et moi-même avons un tantinet amélioré quelques tournures de phrase. J’ai ajouté quelques images et liens diverses qui m’ont parus utiles. Alors n’hésitez pas à commenter, ça fait toujours plaisir.
Alain