par Yanick Toutain
Revactu
12/1/15
"Entendu par les enquêteurs dès 2005 sur sa relation avec Farid Benyettou, Chérif Kouachi déclarait devant les enquêteurs à propos des cours coraniques dispensés par son mentor : « J'avais vraiment l'impression que la vérité était là, devant moi, quand il parlait. »" (Adrien Cadorel Le Parisien 11/1/15)
TUNISIE SECRET : Exclusif: D'Irak, Boubaker Al-Hakim reconnait l'assassinat de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi (vidéo) (Nebil Ben Yahmed )
18 Décembre 2014
C'est une vidéo exclusive de Tunisie-Secret qui a révélé dès 2013 et plusieurs fois réitéré depuis que Boubaker Al-Hakim est l’assassin de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. Maintenant qu’il est à l’abri en Irak, ce psychopathe vient de le revendiquer dans un message vidéo. TS a aussi révélé le 7 décembre dernier qu’Abou Iyadh et Boubaker Al-Hakim s’apprêtaient à déserter la Libye pour l’Irak, en bateau et via la Crète.
VENDREDI 23 MAI 2014
Boko Haram et Ansardine financés par les alliés de Hollande : Claude Angeli accuse. Lire le Canard Enchaîné "Hollande ménage toujours les financiers du djihad (titre du Canard Enchaîné du 21/5//14)
Etat voyou complice ! Depuis le 18 décembre 2014, la police n'avait même pas interpellé le discret élève infirmier Farid Benyettou qui a recruté les assassins de Charlie, de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi ! Le "gourou" des ribafascistes Chérif Kouachi, Said Kouachi et Boubaker Al Hakim
Quand un criminel exécute le crime pour lequel il a été recruté, formé, hypnotisé.... la logique élémentaire dans un Etat NON policier consiste à se fixer comme priorité absolue l'interpellation de celui qui l'a recruté, formé, hypnotisé.
C'est pourquoi Farid Benyettou aurait dû être interpellé le 14 décembre 2014
Il y a un mois.
C'est ce jour-là que son pantin a reconnu (s'est vanté) de l'assassinat de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi.
JEUDI 8 JANVIER 2015
Terreur islamofasciste en Tunisie et à Charlie Hebdo: Chokri Belaïd, Cabu, Charb, Mohamed Brahmi, Wolinski, tous assassinés par le même réseau islamofasciste
Chokri Belaïd, Cabu, Charb, Mohamed Brahmi, Wolinski assassinés par le même réseau islamofasciste dirigé par l'organisateur de la terreur en Tunisie Boubaker al-Hakim et dont le "gourou" Farid Benyettou est membre de Ennahda
Boubaker al-Hakim, qui se fait appeler "Abou-Moukaatel" complice de Chérif Kouachi et Said Kouachi |
par Yanick Toutain
8/1/15
"son gourou, un certain Farid Benyettou, chef du « groupe des Buttes-Chaumont » et membre d’Ennahda."
"« Je m’adresse à eux pour leur dire que oui, c’est nous qui avons effectivement tué Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ; et avec l’aide de Dieu, nous reviendrons pour hisser l’étendard d’Allah Akbar et Mohamed est son prophète », a-t-il aboyé. "'
"« Je m’adresse à eux pour leur dire que oui, c’est nous qui avons effectivement tué Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ; et avec l’aide de Dieu, nous reviendrons pour hisser l’étendard d’Allah Akbar et Mohamed est son prophète », a-t-il aboyé. "'
A contre courant du rideau de fumée médiatique de Libération (samedi ils focalisaient toute l'attention de ses lecteurs sur le Yemen) et de cette presse Omerta, Marie Desnos de Paris Match actualise son article du 8 janvier
LA PISTE TUNISIENNE
Elle abonde dans la piste que ne cesse d'éclairer le site Tunisie Secret et que Revactu citait abondamment
CHÉRIF KOUACHI, AMI D’ENFANCE D’UN TUEUR DE L’ETAT ISLAMIQUE
L’un des deux principaux suspects dans l’attentat qui a frappé «Charlie Hebdo» mercredi à Paris, Chérif Kouachi, était un des membres de la filière dite des «Buttes-Chaumont», dans le XIXe arrondissement de Paris, qui avait été démantelée en 2004, puis jugée en 2008. C’est donc un proche de Boubaker El Hakim, qui a revendiqué les assassinats de deux dirigeants d’opposition en Tunisie l’an dernier, se dit membre de l’Etat islamique et est toujours en fuite en Syrie.Chérif Kouachi, le cadet des frères soupçonnés d’être les auteurs de l’attentat contre «Charlie Hebdo» mercredi à Paris, faisait partie de la «bande des Buttes-Chaumont», dans le XIXe arrondissement, filière jihadiste bien connue des services antiterroristes, puisqu’elle est accusée d’avoir envoyé une cinquantaine de jeunes Français en Irak entre 2003 et 2005. Parmi ses «membres» également bien connus : Boubaker El Hakim, alias Abou Mouqatel, qui n’est autre que l’homme qui a revendiqué, en décembre dernier, le meurtre de deux dirigeants de l’opposition laïque tunisienne en 2013. Les assassinats de Chokri Belaïd, tué de 14 balles, le 6 février, et de Mohamed Brahmi, le 25 juillet avec la même arme (avec une arme automatique de calibre 9 mm), avaient fait grand bruit en cette période électorale post-Printemps arabe. «Oui, c’est nous qui avons tué Belaïd et Brahimi», déclarait-il dans une vidéo tournée en Syrie. «Et je jure que nous allons revenir et tuer plusieurs d'entre vous, ajoutait-il».
Mais dans son article d'hier, elle oublie complètement cette piste tunisienne.
Une piste à suivre concernant les liens de cet infirmier dormant avec Ennahdha
Marie Desnos donne le nom de
Il faut donc retourner chercher d'autres source
Maris
"Farid Benyettou est présenté comme le premier mentor de Chérif Kouachi, accusé d’être l’un des deux auteurs de l’attentat de «Charlie Hebdo», et comme la tête pensante de la filière des Buttes-Chaumont dans le XIXe arrondissement de Paris, au début des années 2000. Ce jeune homme chétif, qui n’a pas ou peu fait parler de lui avant de se radicaliser soudainement après 20 ans, est devenu infirmier après son séjour de six années en prison.
Ironie du sort. Farid Benyettou, l'ex-«émir» de la «filière des Buttes-Chaumont» et mentor des frères Kouachi, est infirmier stagiaire à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, l'un des principaux centres hospitaliers qui a accueilli les victimes de la fusillade de «Charlie Hebdo». L’information, glaçante, a été révélée ce dimanche par «Le Parisien». Après un séjour de six années en prison, le jeune homme sort en 2011. L’année suivante, il s’inscrit à une formation au sein de l'Institut de formation des soins infirmiers (Ifsi), avant d'intégrer au début du mois de décembre 2013 le service des urgences de la Pitié-Salpêtrière.
Ses collègues décrivent «un élève studieux et discret». Ils n’en furent pas moins stupéfaits en apprenant son lien avec les assassins de «Charlie Hebdo». «On ne peut pas imaginer que cet homme – que tout le monde présente comme l'un des principaux mentors des frères Kouachi – aurait pu accueillir les victimes de ses anciens protégés», a réagi un médecin de l'hôpital dans les colonnes du quotidien. Soit. Aussi Farid Benyettou, qui ne travaillait pas mercredi et jeudi, mais devait être de garde la nuit de vendredi à samedi, ainsi que les deux suivantes, a été «dispensé».
L’HÔPITAL CONNAISSAIT SON PASSÉ
En 2005, Paris Match avait publié cette photo de Farid Benyettou.DR«Les événements dramatiques de cette semaine nous ont conduits à prendre l'initiative, en liaison avec les autorités de police, de ne pas le maintenir dans le planning du service où il terminait son dernier stage, a ainsi indiqué l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Une condamnation portée sur le casier judiciaire interdit d'être recruté sur un emploi public, mais sans interdire de passer le diplôme, qui peut être valorisé dans d'autres lieux d'exercice que les établissements publics», précise-t-elle.
Certains employés de l’hôpital s’offusquent que le stagiaire ait été embauché avec son parcours. «Selon les règles du ministère de la Santé, on ne peut pas prétendre à un poste d'infirmier avec un casier judiciaire chargé, note l’un d’entre eux. On nous demande d'en produire un vierge dès la première année.» D’après «Le Parisien», Benyettou n’aurait pas produit ce document. Et la direction de l’AP-HP a confirmé qu’elle était au courant de la situation de cet élève.
UN PETIT DÉLINQUANT «FORMÉ» PAR SON BEAU-FRÈRE
L’imam autoproclamé avait été condamné à six ans d'emprisonnement par le tribunal de Paris en 2008, alors âgé de 27 ans, pour avoir participé à cette filière d’envoi de jihaditses en Irak après l’invasion américaine, aux côtés de six autres prévenus, dont Chérif Kouachi, Thamer Bouchnak, Mohamed El Ayouni (tous trois âgés de 25 ans) et Boubaker El Hakim, alias Abou Mouqatel, 24 ans.
Né le 10 mai 1981 dans le XXe arrondissement de Paris, Farid Benyettou est le troisième d’une famille d’origine algérienne de quatre enfants. Il grandit dans un cinq-pièces au premier étage de l’immeuble de l’avenue Moderne (XIXe) à l’ombre de son grand frère, Tayeb, né en 1978, «un type turbulent que ses voisins aperçoivent souvent au volant de belles Alfa-Romeo», relataient les reporters de Match François Labrouillère et Olivier O'Mahony, qui avaient enquêté sur lui à l’époque de son arrestation en 2005. «Son adolescence est marquée par le départ du foyer familial de son père Djelalli», apprenaient-ils. Farid connait quelques petits problèmes de délinquance, mais c’est quand son beau-frère, Youssef Zemmouri, est arrêté, qu’il change «de look» et se «renferme sur lui-même», rapportait un voisin.
SUIVI PAR LES RG DEPUIS 2000
Zemmouri s’est fait interpeller, en 1998, dans le cadre du démantèlement de la structure parisienne du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC algérien, lié à Al Qaïda). Considéré comme le mentor de Benyettou, il a été condamné puis libéré avant d’être expulsé fin 2004. En 2000, Farid Benyettou s’engage ardemment dans la campagne de boycott de produits susceptibles d’aider Israël. C’est à cette époque qu’il commence à être suivi par les renseignements généraux. Tout s’accélère alors. Le jeune homme, qui lit beaucoup, devient rapidement le «maître en religion» du quartier. «Farid est quelqu’un de très cultivé et un fin connaisseur de l’islam, éminemment respecté par ses pairs, qui le considéraient comme le plus savant de tous, soulignait un policier à l’époque. Ce n’était pas un opérationnel ni un caïd, mais un référent religieux, une sorte de gourou en somme.»
Il donne des cours de théologie à la mosquée Adda’Wa («Prédication»), dans le quartier de Stalingrad, puis chez lui. Il apprend à ses fidèles, dont Chérif Kouachi, que «c’est bien de mourir en martyr». Le lendemain de leur interpellation, ce dernier, ainsi que son ami Thamer Bouchnak, devait se rendre au combat en Irak, via la Syrie. Benyettou, qui travaillait alors dans une société d’entretien du Val de Marne, était décrit comme un homme à «l’allure chétive», portant l’habit traditionnel (djellaba blanche et keffieh), des lunettes, et parlant un «français parfait». Bref, quelqu’un qui «n’avait pas l’air bien méchant».
"Farid Benyettou est présenté comme le premier mentor de Chérif Kouachi, accusé d’être l’un des deux auteurs de l’attentat de «Charlie Hebdo», et comme la tête pensante de la filière des Buttes-Chaumont dans le XIXe arrondissement de Paris, au début des années 2000. Ce jeune homme chétif, qui n’a pas ou peu fait parler de lui avant de se radicaliser soudainement après 20 ans, est devenu infirmier après son séjour de six années en prison.
Ironie du sort. Farid Benyettou, l'ex-«émir» de la «filière des Buttes-Chaumont» et mentor des frères Kouachi, est infirmier stagiaire à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, l'un des principaux centres hospitaliers qui a accueilli les victimes de la fusillade de «Charlie Hebdo». L’information, glaçante, a été révélée ce dimanche par «Le Parisien». Après un séjour de six années en prison, le jeune homme sort en 2011. L’année suivante, il s’inscrit à une formation au sein de l'Institut de formation des soins infirmiers (Ifsi), avant d'intégrer au début du mois de décembre 2013 le service des urgences de la Pitié-Salpêtrière.
Ses collègues décrivent «un élève studieux et discret». Ils n’en furent pas moins stupéfaits en apprenant son lien avec les assassins de «Charlie Hebdo». «On ne peut pas imaginer que cet homme – que tout le monde présente comme l'un des principaux mentors des frères Kouachi – aurait pu accueillir les victimes de ses anciens protégés», a réagi un médecin de l'hôpital dans les colonnes du quotidien. Soit. Aussi Farid Benyettou, qui ne travaillait pas mercredi et jeudi, mais devait être de garde la nuit de vendredi à samedi, ainsi que les deux suivantes, a été «dispensé».
L’HÔPITAL CONNAISSAIT SON PASSÉ
En 2005, Paris Match avait publié cette photo de Farid Benyettou.DR«Les événements dramatiques de cette semaine nous ont conduits à prendre l'initiative, en liaison avec les autorités de police, de ne pas le maintenir dans le planning du service où il terminait son dernier stage, a ainsi indiqué l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Une condamnation portée sur le casier judiciaire interdit d'être recruté sur un emploi public, mais sans interdire de passer le diplôme, qui peut être valorisé dans d'autres lieux d'exercice que les établissements publics», précise-t-elle.
Certains employés de l’hôpital s’offusquent que le stagiaire ait été embauché avec son parcours. «Selon les règles du ministère de la Santé, on ne peut pas prétendre à un poste d'infirmier avec un casier judiciaire chargé, note l’un d’entre eux. On nous demande d'en produire un vierge dès la première année.» D’après «Le Parisien», Benyettou n’aurait pas produit ce document. Et la direction de l’AP-HP a confirmé qu’elle était au courant de la situation de cet élève.
UN PETIT DÉLINQUANT «FORMÉ» PAR SON BEAU-FRÈRE
L’imam autoproclamé avait été condamné à six ans d'emprisonnement par le tribunal de Paris en 2008, alors âgé de 27 ans, pour avoir participé à cette filière d’envoi de jihaditses en Irak après l’invasion américaine, aux côtés de six autres prévenus, dont Chérif Kouachi, Thamer Bouchnak, Mohamed El Ayouni (tous trois âgés de 25 ans) et Boubaker El Hakim, alias Abou Mouqatel, 24 ans.
Né le 10 mai 1981 dans le XXe arrondissement de Paris, Farid Benyettou est le troisième d’une famille d’origine algérienne de quatre enfants. Il grandit dans un cinq-pièces au premier étage de l’immeuble de l’avenue Moderne (XIXe) à l’ombre de son grand frère, Tayeb, né en 1978, «un type turbulent que ses voisins aperçoivent souvent au volant de belles Alfa-Romeo», relataient les reporters de Match François Labrouillère et Olivier O'Mahony, qui avaient enquêté sur lui à l’époque de son arrestation en 2005. «Son adolescence est marquée par le départ du foyer familial de son père Djelalli», apprenaient-ils. Farid connait quelques petits problèmes de délinquance, mais c’est quand son beau-frère, Youssef Zemmouri, est arrêté, qu’il change «de look» et se «renferme sur lui-même», rapportait un voisin.
SUIVI PAR LES RG DEPUIS 2000
Zemmouri s’est fait interpeller, en 1998, dans le cadre du démantèlement de la structure parisienne du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC algérien, lié à Al Qaïda). Considéré comme le mentor de Benyettou, il a été condamné puis libéré avant d’être expulsé fin 2004. En 2000, Farid Benyettou s’engage ardemment dans la campagne de boycott de produits susceptibles d’aider Israël. C’est à cette époque qu’il commence à être suivi par les renseignements généraux. Tout s’accélère alors. Le jeune homme, qui lit beaucoup, devient rapidement le «maître en religion» du quartier. «Farid est quelqu’un de très cultivé et un fin connaisseur de l’islam, éminemment respecté par ses pairs, qui le considéraient comme le plus savant de tous, soulignait un policier à l’époque. Ce n’était pas un opérationnel ni un caïd, mais un référent religieux, une sorte de gourou en somme.»
Il donne des cours de théologie à la mosquée Adda’Wa («Prédication»), dans le quartier de Stalingrad, puis chez lui. Il apprend à ses fidèles, dont Chérif Kouachi, que «c’est bien de mourir en martyr». Le lendemain de leur interpellation, ce dernier, ainsi que son ami Thamer Bouchnak, devait se rendre au combat en Irak, via la Syrie. Benyettou, qui travaillait alors dans une société d’entretien du Val de Marne, était décrit comme un homme à «l’allure chétive», portant l’habit traditionnel (djellaba blanche et keffieh), des lunettes, et parlant un «français parfait». Bref, quelqu’un qui «n’avait pas l’air bien méchant».
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La manifestation du Parti des Musulmans de France à Téhéran sur Seine
Mohammed Latrèche a réussi un grand coup : rassembler plusieurs milliers de personnes à Paris au nom du Coran. La manifestation du 17 janvier 2004 restera un succès personnel pour le chef du Parti des Musulmans de France avec un défilé comportant une majorité d'hommes, les femmes étant reléguées au rang de potiches. Rigoureusement encadrées, elles semblaient plus des marionnettes qu'agitaient les barbus que les égales des hommes. Effroyable constat d'une population fanatisée qui rappelle les heures les plus sombres deTéhéran, Kaboul ou Alger. Jamais le bitume parisien n'a entendu autant d'"Allah akbar" qui témoignent bien de la supériorité accordée à la religion sur les lois républicaines. Des chants en arabe ont été criés pour exalter l'islam conquérant des origines, ceux-là mêmes qui ont martyrisé l'Algérie contaminée par le FIS et le GIA.
(...)
Si quelques trotskistes désœuvrés ont distribué des tracts contre la "loi raciste de Chirac", les anarchistes de la CNT, venus pour une manifestation antinucléaire, n'ont, par contre, pas manqué de rappeler aux islamistes les fondements de la lutte antireligieuse. Les barbus et les femmes voilées ont donc récolté de vibrants "Ni dieu, ni maître, ni ordre moral" au travers d'un cordon de CRS.
La manifestation s'est terminée place de la Nation par un discours de Mohammed Latrèche dans la plus pure tradition du populisme. Enonçant des arguments chocs dans des phrases courtes qui accordaient adroitement des intervalles pour l'applaudir, le tribun, grisé par l'évènement, s'est abandonné à quelques confidences qui ne sauraient surprendre : "sur la question du voile, nous sommes des extrémistes", la loi "nous ne l'accepterons jamais". Ou encore, des menaces comme "nous allons vous terroriser avec les élections". Latrèche qui invoque les règles démocratiques pour faire gagner l'islam, c'est le monde à l'envers. Dans l'exubérance des fins de manifestations, avant de terminer par la lecture du Coran, Latrèche accorde le micro à qui le réclame. Bien mal lui en prit : une femme use de cette tribune pour s'insurger face aux insultes qu'il a proférées envers Chirac ! Des huées, et de maigres applaudissements, récompensent la téméraire. Les discussions vont alors bon train dans le public, le PMF ne fait visiblement pas l'unanimité parmi les présents et c'est là la véritable réussite de Latrèche : avoir récupéré, avec la complicité de l'UOIF, la venue de milliers de manifestants au profit de son parti aussi violent que groupusculaire. Il est sûr que ce Le Pen de l'islam saura utiliser cette gloire d'un jour.
21 janvier 2004
* : cet individu s'appelle Farid Benyettou, âgé d'environ 24 ans il était le gourou d'un groupe de jeunes fanatiques du 19e arrondissement de Paris partis en Irak pour le djihad (émission Pièces à conviction, France 3, 26 septembre 2005). Il dispensait ses prêches dans la mosquée Addawa de la rue de Tanger, puis dans un foyer après avoir été viré de la mosquée. Il a été arrêté par la police. La prière dirigée par Farid Benyettou le 17 janvier 2004, rue Jean-Pierre Timbaud :
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Contre tous, Tariq Ramadan réitère sa haine de Charlie Hebdo (vidéo)
9 Janvier 2015
Je ne suis pas Charlie Hebdo, vient de déclarer Tariq Ramadan à une chaîne de télévision suisse. Rien de surprenant de la part de ce Frère musulman que les médias français aiment tant ! Déjà en 2011, à la suite de l’incendie des locaux de ce journal satirique, Tariq Ramadan avait montré toute sa haine à l’égard de Charb qu’il accusait alors de « lâche » !
De gauche à droite: Youssef Qaradaoui, le grand prêtre de l'islamo-terrorisme, cheikha Mozza, la grande prêtresse de l'islamisme mondial, et Tariq Ramadan, mercenaire du Qatar et mégaphone de l'islamisme très "modéré" !
A la suite de l’incendie au cocktail molotov des locaux de Charlie Hebdo, le 2 novembre 2011, Stéphane Charbonnier (Charb) a été invité par Paul Ammar, pour son émission « Revu et corrigé » sur la Cinq. Etaient également présent sur le plateau l’avocat Gilles-William Goldnadel et le représentant suisse de l’islam de France ( !), coqueluche des télévisions françaises, le Frère musulman Tariq Ramadan.
Fidèle à sa rhétorique typiquement islamiste du « Oui, mais » et à sa duplicité légendaire, Tariq Ramadan avait alors condamné l’incendie de Charlie Hebdo mais en ajoutant tout de suite que ce journal fait « de l’humour tout à fait discutable ». « Je dirai même que c’est un humour de lâche » (voir vidéo ci-dessous).
Celui qui s’est érigé en chevalier blanc de l’islam et en défenseur des musulmans accusait les journalistes et les caricaturistes de Charlie Hebdo de racisme et d’islamophobie, ne concentrant leurs attaques que sur l’islam, ce qui est totalement faux. Charlie Hebdo n’épargnait jamais les intégristes catholiques et les extrémistes juifs. Il se moquait de tous les intégrismes et c’est ce qui caractérisait son combat héroïque pour la liberté d’expression et le respect des valeurs républicaines.
Le défunt Charb n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler à notre islamiste très « modéré », lors de cette émission de Paul Ammar, « qu’en 19 ans, Charlie Hebdo a eu 14 procès avec l’extrême-droite catholique et un seul procès avec l’islam ».
Maintenant que Charb est mort avec neuf autres courageux journalistes et caricaturistes de Charlie Hebdo, ainsi que deux vaillants policiers, on peut répondre à Tariq Ramadan que Stéphane Charbonnier était tout le contraire d’un « lâche ». C’était un dessinateur à l’humour décapant, un ardent combattant de la liberté d’expression et de la liberté tout court. Après l'incendie criminel au cocktail molotov des locaux de la son journal en novembre 2011, le caricaturiste avait exprimé sa détermination à faire paraître l'hebdomadaire, malgré le manque de matériel. Il affirmait avec assurance au micro de BFMTV: « Il va falloir qu'on trouve dans l'urgence des locaux et du matériel pour sortir la semaine prochaine, parce qu'il n'est pas question que l'on ne sorte pas ».
Réagissant au même événement dans les colonnes du Monde, le quotidien du « Qui tue qui en Algérie ?» et le propagandiste de « l’islamisme modéré », Stéphane Charbonnier avait ainsi rendu compte de son engagement et de son combat en faveur de la liberté d'expression: « Je n'ai pas de gosses, pas de femme, pas de voiture, pas de crédit. C'est peut-être un peu pompeux ce que je vais dire, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux ».
Nous savons maintenant qu’il avait une compagne, la courageuse Jeannette Bougrab, qu’il voulait protéger, et une petite fille adoptée et désormais orpheline. Mais nous savons aussi qu’il a tenu parole, qu’il n’a jamais capitulé, contrairement aux nombreux journalistes, politiciens et intellectuels français qui se lamentent aujourd’hui sur les plateaux de télévision.
Si Charb et ses compagnons de lutte sont morts debout, le Frère musulman Tariq Ramadan, qui s’exprimait, le 8 janvier 2015, sur les ondes de la RTS Info (Suisse), par skype et en direct de Doha ( !), a eu l’outrecuidance de déclarer : « Non, je ne dis pas "Je suis Charlie", je suis pour la liberté d'expression", et je condamne « la stigmatisation à géométrie variable » de Charlie Hebdo.
On se demande alors qui est le lâche et qui est le courageux ! Celui qui est mort debout, payant ainsi la rançon de la liberté, ou le mercenaire du Qatar, le principal émirat arabe qui soutient les frères musulmans, y compris en France, et qui finance le terrorisme islamiste mondial.
Lilia Ben Rejeb
Fidèle à sa rhétorique typiquement islamiste du « Oui, mais » et à sa duplicité légendaire, Tariq Ramadan avait alors condamné l’incendie de Charlie Hebdo mais en ajoutant tout de suite que ce journal fait « de l’humour tout à fait discutable ». « Je dirai même que c’est un humour de lâche » (voir vidéo ci-dessous).
Celui qui s’est érigé en chevalier blanc de l’islam et en défenseur des musulmans accusait les journalistes et les caricaturistes de Charlie Hebdo de racisme et d’islamophobie, ne concentrant leurs attaques que sur l’islam, ce qui est totalement faux. Charlie Hebdo n’épargnait jamais les intégristes catholiques et les extrémistes juifs. Il se moquait de tous les intégrismes et c’est ce qui caractérisait son combat héroïque pour la liberté d’expression et le respect des valeurs républicaines.
Le défunt Charb n’a d’ailleurs pas manqué de rappeler à notre islamiste très « modéré », lors de cette émission de Paul Ammar, « qu’en 19 ans, Charlie Hebdo a eu 14 procès avec l’extrême-droite catholique et un seul procès avec l’islam ».
Maintenant que Charb est mort avec neuf autres courageux journalistes et caricaturistes de Charlie Hebdo, ainsi que deux vaillants policiers, on peut répondre à Tariq Ramadan que Stéphane Charbonnier était tout le contraire d’un « lâche ». C’était un dessinateur à l’humour décapant, un ardent combattant de la liberté d’expression et de la liberté tout court. Après l'incendie criminel au cocktail molotov des locaux de la son journal en novembre 2011, le caricaturiste avait exprimé sa détermination à faire paraître l'hebdomadaire, malgré le manque de matériel. Il affirmait avec assurance au micro de BFMTV: « Il va falloir qu'on trouve dans l'urgence des locaux et du matériel pour sortir la semaine prochaine, parce qu'il n'est pas question que l'on ne sorte pas ».
Réagissant au même événement dans les colonnes du Monde, le quotidien du « Qui tue qui en Algérie ?» et le propagandiste de « l’islamisme modéré », Stéphane Charbonnier avait ainsi rendu compte de son engagement et de son combat en faveur de la liberté d'expression: « Je n'ai pas de gosses, pas de femme, pas de voiture, pas de crédit. C'est peut-être un peu pompeux ce que je vais dire, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux ».
Nous savons maintenant qu’il avait une compagne, la courageuse Jeannette Bougrab, qu’il voulait protéger, et une petite fille adoptée et désormais orpheline. Mais nous savons aussi qu’il a tenu parole, qu’il n’a jamais capitulé, contrairement aux nombreux journalistes, politiciens et intellectuels français qui se lamentent aujourd’hui sur les plateaux de télévision.
Si Charb et ses compagnons de lutte sont morts debout, le Frère musulman Tariq Ramadan, qui s’exprimait, le 8 janvier 2015, sur les ondes de la RTS Info (Suisse), par skype et en direct de Doha ( !), a eu l’outrecuidance de déclarer : « Non, je ne dis pas "Je suis Charlie", je suis pour la liberté d'expression", et je condamne « la stigmatisation à géométrie variable » de Charlie Hebdo.
On se demande alors qui est le lâche et qui est le courageux ! Celui qui est mort debout, payant ainsi la rançon de la liberté, ou le mercenaire du Qatar, le principal émirat arabe qui soutient les frères musulmans, y compris en France, et qui finance le terrorisme islamiste mondial.
Lilia Ben Rejeb
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