présentation Yanick Toutain
11/11/14
Espérons que les jeunes sankaristes du Havre qui liront cela en tireront une leçon importante.
Les héros qui risquent leur vie peuvent être utiles.
Mais les héros sankaristes vrais qui préparent à l'avance les révolutions en CONSTRUISANT DES CDR avant même que commence l'insurrection épargnent davantage de vie en assurant la victoire de façon encore plus assurée !
#Lwili Romuald Ouédraogo sankariste, fils de sankariste, héros de la Révolution burkinabè du 30 octobre 2014 (un article Le Faso.net)
Une révolution n'est pas une promenade dans les bois.
Quand elle est préparée par des gens sérieux et responsables, la dislocation des forces armées est très rapide. Et les affrontements très rares. Mais ce n'est pas toujours le cas. Au contraire.
LES AFFRONTEMENTS SONT FILS DU MANQUE DE SÉRIEUX STRATÉGIQUE ET PROGRAMMATIQUE DANS LA PREPARATION
Les risques d'affrontements armés ont augmenté considérablement quand ceux qui ont pris la direction du mouvement - les innovois du groupe "Balai citoyen" de Serge Smockey Bambara - se sont acharnés (cf l'article RevActu du 1° juin) à refuser l'héritage sankariste et donc à refuser de construire des CDR et d'appeler à désigner des délégués de base, même en juin dernier.
DIMANCHE 1 JUIN 2014
Surtout parce que les Balais de l'innovoisie franco-burkinabè n'ont absolument rien compris de la stratégie visant à CASSER EN DEUX l'armée compradore et à faire de la FRATERNISATION l'outil le plus important de la lutte.
Surtout si ces dirigeants ne comprenaient même pas en juin dernier que la révolution pouvait se déclencher à tout moment.
Et certainement pas attendre 2015 comme le révélait les propos de juin du rappeur politicien Smockey.
Dans ce cas, le courage physique peut suppléer à la clairvoyance politique : les actes de guérilla urbaine peuvent obtenir ce que la guerre psychologique insuffisante n'est pas parvenu à obtenir :
LE RALLIEMENT DE GROUPES CONSEQUENTS de FORCES ARMEES....
C'est alors que des Romuald Ouédraogo émergent de la foule.Ils furent des milliers de Romuald Ouédraogo qu'il faut mettre en lumière, qu'il faut interroger. Dont il est urgent de recueillir les témoignages.
LES HEROS DE LA REVOLUTION BURKINABE DU 30 OCTOBRE 2014
Ils sont les héros de cette révolution burkinabè du 30 octobre 2014.
Mais qu'il soit clair que des Février 17 sont insuffisants. Il faudra un et même plusieurs "octobre 17".
Il faudra plusieurs processus semblables à celui de la Révolution russe du 7 novembre 1917.
Les Romuald Ouédrago devront relire le DOP 83 de Thomas Sankara - demander à son père son contenu.
IL FAUT CONSTRUIRE DES CDR
Les Romuald Ouedraogo devront CONSTRUIRE DES CDR.Un tel héros de la Révolution burkinabé devrait facilement trouver 25*25*25 personnes pour le désigner délégué député.
Qu'il commence par se faire photographier, non pas avec son amusant et anecdotique tee-shirt. Mais avec ses 24 premiers délégateurs.
Avec un écriteau
"ROMUALD OUEDRAOGO DELEGUE DE BASE
D'UN CDR DE BASE DE 25 DELEGATEURS
CONSTRUISONS LE CNR"
D'UN CDR DE BASE DE 25 DELEGATEURS
Lisez ce témoignage, il sera un outil pour les Historiens du futur !
Bravo au journaliste
Un article du site Le Faso.net
Les héros de l’insurrection populaire (2) : Romuald Ouédraogo
lundi 10 novembre 2014
Certains d’entre vous ont fait la remarque, l’une des photos les plus partagées sur les réseaux sociaux suite à la manifestation du 30 octobre dernier aura incontestablement été celle de ce jeune arborant un tee-shirt portant ces inscriptions : « Tirez… Ma patrie ou Ma mort ». Et bien ce « héros » de la lutte anti référendum qui a donné une autre tonalité à notre hymne national, c’est Romuald Ouédraogo.
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Célibataire mais le cœur pris par une petite amie comme il le dit lui- même, ce jeune natif de Gourcy dans la province du Zandoma est étudiant en ingénierie de travaux et systèmes électriques. Même s’il n’a pas connu Feu le Président Thomas Sankara – il est né un an après son assassinat-, il se dit sankariste. Tout comme l’est son géniteur, mais le militantisme politique en moins. Le 1, 88 m autrefois mis au service du handball, un faciès d’ange qui cache parfaitement le rebelle, c’est plutôt un garçon excessivement courtois qui nous a accueilli chez lui à la Cité An 3. Avec son désormais célèbre tee-shirt, mais aussi avec deux bouteilles vides de gaz lacrymogène, les deux trophées qu’il dit garder jalousement.
Monsieur Ouédraogo, c’est quoi cette photo sur laquelle vous vous offrez en cible aux tireurs ?
C’est un coup de tête, c’est une inspiration. Je l’ai fait à 06 heures du matin avant la marche. Ce jour- là à mon réveil, j’avais un courage inhabituel. Je me suis saisi d’un de mes tee-shirts blancs et à l’aide d’un marqueur je me suis dit qu’il me fallait envoyer un message fort. Je me suis dit aujourd’hui on sort, on meurt pour notre patrie ou Blaise n’est plus notre Président. C’est un peu cela l’histoire du tee-shirt.
Attardons- nous un peu sur le message. « Ma patrie ou ma mort », c’est ce que vous avez écrit sur le tee shirt. Qu’avez- vous voulu dire ?
C’était d’abord un engagement que je prenais moi-même d’abord face à cette frustration qui dure depuis très longtemps, la soif de la liberté ; ensuite c’est un défi que je lançais.
Racontez- nous un peu comment vous avez vécu cette journée du 30 octobre 2014.
D’abord le matin, j’ai un ami d’enfance qui est à Somgandé qui m’a appelé très tôt puisqu’on devait aller à la marche ensemble. C’est après son coup de fil que j’ai préparé mon kit, c’est-à-dire mon tee shirt et mon écharpe. Et je l’attendais impatiemment chez moi. Lorsqu’il est arrivé, nous sommes sortis et à environ 200 mètres de chez moi nous avions une barrière militaire. On ne s’attendait vraiment pas à cela. On voulait d’abord arriver Place de la Nation, retrouver nos leaders politiques et prendre connaissance de la conduite à tenir. A 200 mètres de chez moi donc, au bord de la voie, c’est cette première barrière militaire qui nous bloquait déjà le passage, l’accès- même à la place de la Révolution. On a tout essayé avec ces militaires qu’on dit être des mercenaires- et à vue d’œil ils n’avaient pas l’air de burkinabè comme certains l’ont constaté.
On attendait, on a discuté avec eux, ils ont refusé de comprendre et au fur et à mesure que les gens arrivaient et ne pouvaient pas passer ça devenait énervant. Surtout que l’heure passait, puisque le vote était prévu pour 10 heures. Certains proposaient qu’on change d’itinéraire mais on s’est dit que le même dispositif était certainement sur toutes les voies qui menaient à la Place de la Nation. Donc il fallait lutter pour passer. Je me rappelle que j’étais le premier à provoquer les militaires là- bas. Comme la négociation n’aboutissait pas, je me suis retourné, j’ai pris une pierre et j’ai lapidé très fort. Je crois que c’est leur char qui était derrière que c’a cogné.
Après on a vu l’arrivée de la gendarmerie ou c’est la police encore… Ils sont venus pour intervenir ; les gens étaient là, prêts et décidés. Ils ont tenté de disperser la foule avec le gaz lacrymogène qui n’a pas cessé de pleuvoir. On a fait 30 à 45 minutes de lutte là- bas d’abord. On partait, on revenait, on entrait dans les six mètres, chez les voisins,…ils ont « embaumé » la cité (Cité An 3 où il habite, ndlr). Après c’était lacrymogène (bombe lacrymogène, ndlr) contre jets de pierres, police contre population. A notre grande surprise, c’était dégagé quelque 45 minutes après. Je crois qu’ils étaient à cours de lacrymogène et ils sont repartis.
Donc on a eu accès à notre voie principale pour aller à la place de la Nation. Avec quelques amis, des camarades de quartier et la population, on était content de ce qu’on avait déjà fait. Jusqu’à la place de la Nation, on a vu un autre groupe du quartier Bilbalogo qui venait aussi de franchir sa barrière. Ce que j’ai aimé, c’est qu’on a revu les mêmes militaires qui nous bloquaient la voie regagner la caserne les armes baissées.
De la place de la Nation on est passé devant l’Hôtel de ville où on a affronté la police, on reculait, on avançait,…jusqu’à l’Etat-major de l’Armée. Ainsi de suite, jusqu’à la SOBCA (a quelque 200 mètres du rond point de Nations Unies, ndlr). Et là ça devenait de plus en plus sérieux, puisque c’est là- bas qu’il y avait leur machine à propulser je ne sais quelle eau. Mais les gens étaient décidés et c’est notre nombre qui les a obligés à reculer et à aller dresser une barrière beaucoup plus conséquente au niveau du rond point des Nations Unies.
« S’ils peuvent tuer tout le monde pour protéger leur référendum… »
Moi personnellement je ne savais pas si on allait pouvoir franchir cette dernière barrière. Ils étaient beaucoup plus déployés avec deux véhicules de jet d’eau et les gaz ne cessaient de tomber. A ce niveau on a beaucoup respiré le gaz, les gens étaient un peu fatigués, d’autres commençaient même à reculer. A un moment donné on a passé environ 05 minutes sans avancer ni reculer quand subitement on a eu un autre souffle. Et on a commencé à avancer vers la police, les obligeant à reculer. Lorsqu’on est arrivé au niveau du rond-point je l’ai même touché pour m’assurer que ce n’était pas un rêve. C’était vraiment la réalité. On ne sentait plus la police à côté, ils étaient allés un peu loin au niveau de l’intersection de Azalai Hôtel.
Au niveau du CES, on a entendu des coups de feu. Ça crépitait des balles de kalachnikov et autres. Je me suis dit, « c’est bon, nous sommes à quelques centaines de mètres de l’Assemblée nationale, ils ont commencé à tirer, s’ils peuvent tuer tout le monde pour protéger leur référendum ils le feront, sinon la police prendra conscience de la situation et va capituler ». J’ai sorti mon téléphone portable et j’ai vu 06 appels en absence de ma petite amie et de ma maman. J’ai préféré appeler le papa pour lui dire « Nous sommes à environ 200 mètres de l’Assemblée nationale, il y a des coups de feu et je ne sais pas ce qu’il va se passer. En tout cas, nous allons y entrer », et j’ai raccroché.
On avançait encore et soudainement on n’entendait plus les coups de feu. On a avancé encore et encore jusqu’à la porte de l’Assemblée. J’ai sorti mon téléphone et j’ai rappelé mon papa pour lui : « nous sommes à moins de 50 mètres de l’Assemblée nationale, le vote du référendum n’aura pas lieu ». J’ai tenu le téléphone en main jusqu’à mettre pied dans l’enceinte de l’Assemblée et j’ai crié de joie. Je ne connais pas le futur mais je ne sais pas si une autre date me donnera une joie comme celle que j’ai vécue ce jour- là. J’ai crié de joie, j’ai dit « Papa nous sommes à l’Assemblée » et j’ai raccroché. Et les choses se sont accélérées. Le groupe s’est ensuite divisé en deux, l’un est resté à l’Assemblée et l’autre est allé occuper la télévision nationale.
Vous avez tantôt parlé de crépitement d’armes. N’avez- vous pas eu peur pour votre vie à un moment donné ?
C’est vrai que je n’avais jamais entendu des armes crépiter de si près, mais je n’en avais pas peur. Je n’ai jamais pensé que ça puisse m’atteindre. C’était un peu cela. Je n’ai pensé aucunement que je pouvais mourir dans cette lutte- là, même si j’étais prêt à y laisser ma vie pour ma patrie.
D’où vous vient cet engagement pour « votre patrie » comme vous le dites ?
C’est un engagement que j’ai cultivé au fil du temps. Je me rappelle que j’ai participé à une marche pour la toute première fois quand j’avais 11 ans. C’était en 1998, consécutivement à l’assassinat du journaliste Norbert Zongo. J’étais au centre d’excellence de Ouahigouya. On a commencé à respirer le gaz lacrymogène depuis cet âge- là. Depuis lors je me suis toujours engagé pour la défense des causes nobles. En janvier dernier, j’étais encore à Accra (il y était pour les études, ndlr) mais j’ai tout fait pour rentrer au Burkina pour pouvoir prendre part à la marche.
C’est un engagement que j’ai cultivé au fil du temps. Je me rappelle que j’ai participé à une marche pour la toute première fois quand j’avais 11 ans. C’était en 1998, consécutivement à l’assassinat du journaliste Norbert Zongo. J’étais au centre d’excellence de Ouahigouya. On a commencé à respirer le gaz lacrymogène depuis cet âge- là. Depuis lors je me suis toujours engagé pour la défense des causes nobles. En janvier dernier, j’étais encore à Accra (il y était pour les études, ndlr) mais j’ai tout fait pour rentrer au Burkina pour pouvoir prendre part à la marche.
En 2010, pendant que j’étais encore en terminale, j’ai invité Samsk le Jah, l’un des leaders du Balai citoyen, pour une soirée de conscientisation. En ma qualité de membre du bureau de mon établissement. En retour il m’a invité à participer à une de ses émissions. Et je me rappelle qu’il était déjà question du projet de modification de l’article 37. J’étais avec des professeurs d’université dont je ne me rappelle plus les noms. Toujours est- il qu’au finish nous avons signé une pétition pour nous opposer au projet de modification. Donc, je crois que c’est des passages comme cela que j’ai eus, avec d’autres camarades aussi engagés.
Vous ne militez pas dans un parti politique ?
Non, je n’ai pas de parti politique. Je peux seulement vous dire que je suis le fils d’un sankariste né, le fils d’un ancien militaire qui est aujourd’hui dans un parti sankariste, engagé à bloc. Mais parfois nos idées divergent. Ce n’est pas à tout moment que nous avons les mêmes idées sur les sujets politiques. C’est peut être cela aussi qui a influencé mon engagement dans la lutte. Même si je trouvais quand même juste cette lutte- là. Il y avait comme une soif de liberté.
Parce que vous n’étiez pas libre ?
27 ans de monopole du pouvoir par un petit groupe d’une vingtaine ou d’une centaine de personnes sur 16 millions d’habitants, nous ne sommes pas libres.
Le projet de loi a été annulé et mieux, le président Compaoré a quitté le pays ; quelles sont à présent vos attentes pour le futur ?
Moi mon principal ennemi, c’était Blaise Compaoré. Maintenant qu’il est parti, je suis aussi pour que la transition soit assurée par un civil. En attendant, nous sommes toujours aux aguets, je crois que nous sommes des soldats du peuple. Si celui qui arrive n’est pas mieux que Blaise, nous allons encore lui demander de partir. S’il a un projet de développement pour le Burkina Faso nous allons le suivre, prêts à mourir corps et âme avec lui.
Un mot à ajouter ?
Ce message à Alpha Yago du CDP (Ex parti au pouvoir, ndlr) si vous le permettez : dans une intervention après la marche du 28, il a trouvé que c’est un groupe de jeunes influencés par des opposants qui était sorti marcher. Je tenais à lui dire que ce groupe de jeunes a réussi à faire fuir son président. Et que s’il n’est pas content, il n’a qu’à dire à Blaise de revenir parce que le groupe s’est calmé. Ou lui- même se proposer pour diriger ce groupe de jeunes- là. Je le connais personnellement parce qu’il a été mon président de club de handball quand je pratiquais ce sport. C’est un monsieur qui n’a pas la langue dans la poche, mais sur ce coup- ci je crois qu’il a mal fait.
Samuel Somda
Lefaso.net
Lefaso.net
LES COMMENTAIRES SONT TOUT AUSSI PASSIONNANTS
Messages
Cela est le fruit de ce combat qui devra désormais faire le tour des dictatures africaines (Congo Brazza, Congo kinshasa, Tchad, Rwanda, Togo, etc etc...) Le Citoyen.
J’espère de tout cœur que l’histoire les retiendra toutes et que nos enfants et nos arrières petits enfants s’inspireront et maintiendront cette flamme qui s’est allumée le 31 octobre 2014 pour chasser un dictateur autocrate monarchisant .
1- Si parmi les manifestants on arrêtais des gens c’est tous les commissariat qui devaient se remplir car pacifiquement ns devions occuper les lieux de détentions jusqu’à leur libération
2-Si des gens tombaient on les porteraient sur nos têtes pour continuer à avancer.
Il faut saluer le courage des militaires Burkinabès qui ont su s’aligner derrière le peuple souverain au détriment d’une dictature camouflée.
Vive la démocratie et vive le BF.
"Le plus important, je crois, c’est d’avoir amené le peuple à avoir confiance en lu i-même, à comprendre que, finalement, il peut s’asseoir et écrire son développement ; il peut s’asseoir et écrire son bonheur ; il peut dire ce qu’il désire. Et en même temps, sentir quel est le prix à payer pour ce bonheur."
Plus que des HEROS, Nous sommes les les acteurs de notre histoire, l’histoire d’un BURKINA nouveau.
Soyons fiers car un jour, chacun de nous pourra dire à son fils ou petit-fils : "il était une fois, un 30 octobre 2014..."
Bravo à tous !!! MA PATRIE OU MA MORT !
LES HEROS.... L’UNE DES PHOTOS LA PLUS PARTAGEE,. Des chiffres existent faites-les sortir.
UN PEU D’HONNETETE, S.V.P.
C’EST DOMMAGE MAIS LES GENS AGISSENT COMME DES ENFANTS DEPUIS QUE L’ON A CRU AVOIR ACQUIS LA VICTOIRE ET QUE LA LUTTE SERAIT TERMINEE.
Quelqu’un qui s’asseoit chez lui, peint un tee-shirt, se fait photographier et publie sur facebook avec des requetes de partager ma photo et le voila devenu un hero. YA UNE DIFFERENCE ENORME avec la photo SUR LE TERRAIN du monsieur pris au milieu des militaires de la RSP.
ce sont ces Sankara là qui sont les ouvriers de ce renouveau au Burkina Faso. plus rien ne sera comme avant dans le pays des Hommes intègres.
vive la jeunesse !
SOME
Merci pour votre courage et votre abnégation.
Merci pour avoir oser montrer le chemin qu’aurait dû emprunter le peuple Burkinabè au lendemain de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara.
Malgré l’assassinat réussi de son bras droit, ils ont eu peur de la réaction du peuple, qui est venue 27 ans après. Gloire et pouvoir au peuple.
Le géni créateur libéré, le peuple Burkinabè est capable de construire de ses mains, les fondements matériel de son avenir.... Tom Sank
Je suis simplement fière de toi, mon fils.
Cette marche était plus que necesaire, et la fin fut une joie plus que immense.
Et la nourriture génétiquement changée ? Elle change notre dns/dna....
Bravo !!!!
Pour une génération consciente libre, indépendante avec un avenir paisible et tranquille disons tous : la patrie ou la mort ou l’Afrique ou la mort nous vaincrons !
Réveillons-nous vraiment chers Africains Nègres !
C’est un message fort à ,l’endroit de tous ceux qui veulent s’accrocher au pouvoir en Afrique
J’AI L’INSIGNE HONNEUR DE VOUS PRESENTER UN JEUNE FRERE BURKINABE, Mr ROMUALD OUEDRAOGO, QUI S’EST SIGNALE AVEC PANACHE DANS LA LUTTE DEVANT FAIRE CAPOTER LE REGNE DE 27 ANS DE BLAISE COMPAORE, L’ASSASSIN DE THOMAS SANKARA.
NE NOUS RAPPELLE-T-IL PAS LE HEROS DE VERTIERES HURLANT, DU HAUT DE SES POUMONS : "EN AVANT ! EN AVANT ! LES BOULETS SONT DE LA POUSSIERE(...)"
JEUNE INTELLECTUEL, IL ME RAPPELLE EGALEMENT, NOTRE GRAND ANTENOR FIRMIN QUI MIT EN DEROUTE LES TROUPES DE TONTON NORD ALORS QU’IL N’ETAIT AGE QUE DE 17 ANS !!!
ROMUALD N’EST PAS SANS ME RAPPELER NON PLUS LA SCENE OU, NOUS DIT FEU NOTRE CHER ONCLE, JEAN-FRANCOIS GUZMAN, TOUSSAINT LOUVERTURE HURLA AUX FORCES NAPOLEONIENNES :"MESSIEURS LES CONTRE-REVOLUTIONNAIRES, TIREZ LES PREMIERS !" HELAS, CES DERNIERS EURENT LE MALHEUR DE PASSER A L’ACTE. CE A QUOI LOUVERTURE RIPOSTA MAGISTRALEMENT !
Dr JACQUES-RAPHAEL GEORGES
NE NOUS RAPPELLE-T-IL PAS LE HEROS DE VERTIERES HURLANT, DU HAUT DE SES POUMONS : "EN AVANT ! EN AVANT ! LES BOULETS SONT DE LA POUSSIERE(...)"
JEUNE INTELLECTUEL, IL ME RAPPELLE EGALEMENT, NOTRE GRAND ANTENOR FIRMIN QUI MIT EN DEROUTE LES TROUPES DE TONTON NORD ALORS QU’IL N’ETAIT AGE QUE DE 17 ANS !!!
ROMUALD N’EST PAS SANS ME RAPPELER NON PLUS LA SCENE OU, NOUS DIT FEU NOTRE CHER ONCLE, JEAN-FRANCOIS GUZMAN, TOUSSAINT LOUVERTURE HURLA AUX FORCES NAPOLEONIENNES :"MESSIEURS LES CONTRE-REVOLUTIONNAIRES, TIREZ LES PREMIERS !" HELAS, CES DERNIERS EURENT LE MALHEUR DE PASSER A L’ACTE. CE A QUOI LOUVERTURE RIPOSTA MAGISTRALEMENT !
Dr JACQUES-RAPHAEL GEORGES
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Ceci etant dit, la conscientisation de la jeunesse africaine passe aussi à mon humble avis, par une prise courageuse de nos distances vis à vis de notre colonisateur français qui se prend encore comme chez lui à vouloir mettre son nez là où il ne le faut pas du tout.
Je ne suis pas de ceux-là à qui on a fait avaler cette pilule de l’Afro pessimisme, cette pilule qui nous fait croire que le Burkina Faso est un pays pauvre sans ressources naturelles et patati et patata ; à force de vous rabâcher, de vous le chanter, ils sont nombreux ceux qui sont tombés les deux pieds joints dedans ; pris au piège de leur extrême pauvreté qu’ils érigent en fatalité. Mais alors, allez demander aux burkinabé qui sont aux Burkina Faso s’ils ne sont pas fiers d’y être ; dans les bonnes conditions, les vrais les intègres vous diront qu’ils sont bien heureux de vivre là où le bon Dieu leur a offert. C’est à nous les hommes d’en faire un havre de bonheur, un endroit où il fait bon vivre.
Et cela, je pense que nous ne sommes pas non plus paresseux, car pour qui connaît le burkinabé, il peut être tout, sauf paresseux. Alors ce qui nous bloque (il me plaît de citer in extenso Feu Thomas Sankara), c’est cette mainmise de cette france. Notre véritable ennemi (et d’ailleurs celui de toute l’Afrique), c’est bel et bien la france.
Tentez l’expérience de vivre sans leur langue qu’est le français en adoptant une toute autre de votre choix, ayez le courage d’aller jusqu’au bout de votre détermination et vous verrez le résultat.
Pour vivre heureux et dignes, burkinabé, rejetons entièrement france et tout son système qui nous avili. Pour gagner cette bataille, nous autres pouvons être considérés comme une génération perdu pour cela pour avoir acquis ces mauvais réflexes hérités de lui (le colon). Par contre, Notre rôle est de faire prendre aux générations à venir que nous sommes une terre de bonheur, en cultivant chez eux ce réflexe d’être heureux en dehors de tout le système hérité de la colonisation. Nous n’avons plus le droit de le perpétuer, mais un grand devoir d’y mettre fin pour la postérité. Ceci est tout un vaste programme de société, celui du changement des mentalités« »
IDRISSA FAROOK TRAORE
voici ma modeste contribution au forum
BLAISE A EU LA CHANCE D AVOIR PRIS SES JAMBES AU COUP, SINON Y A UN ROMUALD ZONGO QUI LE CHERCHAIT !!!!N’GAW !!!
Or, les héros, ce sont les milliers de citoyens qui n’ont pas forcément rencontré la révolution 2.0. D’ailleurs, avez-vous aussi des héros qui viennent d’autres villes ? Je suis de Bobo et je sais ce qui s’y est passé. Lorsque l’ex-Président a pris la fuite en direction de Pô, c’est parce qu’il savait que la population hostile l’attendait devant qu’il a pris la brousse à partir de Nobéré. Dites-moi qui est plus héros qu’une population qui oblige un type comme Blaise à prendre la brousse avec une quarantaine de véhicules dont nombreux étaient militaires. Mais cette population n’a pas été photographiée. Alors elle n’est pas une héroïne. Arrêtons d’attribuer la révolution à x ou à y. C’est le peuple qui a agi. Un point c’est tout.
ARRETONS LA VANTARDISE QUI N"EST PAS BURKINABE !